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Maroc : Restaurants et boulangeries menacent d'augmenter les prix après la hausse du prix du propane

Publié
Photo d'illustration. / DR
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Les professionnels de la restauration et de la boulangerie ont été surpris, dimanche, par la hausse du prix du gaz propane, avec une augmentation estimée de 10 à 15%, le prix d'une bonbonne de gaz de 34 kilogrammes passant à 450 dirhams. Dans une déclaration à la presse, Mohamed Abdel Fadl, coordinateur de la Confédération marocaine des métiers de la restauration et secrétaire général de la Fédération marocaine des cafés et de la restauration rapide, a rappelé que ce type de gaz est fréquemment utilisé par les professionnels de la restauration et dans le secteur de la boulangerie.

Il a ajouté que le gaz propane n'est pas subventionné par l’Etat et reste soumis aux fluctuations du marché mondial, ce qui explique la montée en flèche de ses prix. Pour le responsable, la hausse s’élève à 15 % mais pourrait continuer.

Mohamed Abdel Fadl a alerté sur les «souffrances des professionnels», rappelant les «taxes et frais associés aux tarifs appliqués au prix initial du gaz propane», appelant le gouvernement à intervenir afin d’atténuer les répercussions du prix élevé sur les professionnels.

D'autre part, le coordinateur de la Confédération marocaine des professions de la restauration a indiqué que face à cette situation, les professionnels «seront contraints d'augmenter les prix des produits qu'ils proposent au consommateur». «Cette mesure n'est pas appropriée, en raison des répercussions négatives de la crise du Covid-19 sur le consommateur, mais si la situation reste telle qu'elle est, sans le soutien du gouvernement, nous devrons franchir cette étape», a-t-il conclu.

Vendredi, le mouvement Maan a appelé le nouveau gouvernement à placer la question du soutien et de la protection du pouvoir d'achat des citoyens au premier plan de ses priorités, en activant tous les mécanismes juridiques disponibles et en prenant les mesures nécessaires pour protéger spécifiquement les groupes pauvres et vulnérables. Le mouvement, qui affirme être conscient que la récente hausse de prix est liée aux fluctuations des marchés internationaux et à la hausse des frais de transport, a pointé «la faiblesse des mécanismes de contrôle et la multiplicité des intermédiaires qui jouent un rôle important dans la détermination du prix des produits finaux et contribuent à cette inquiétante augmentation des prix des matières premières».