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Maroc : Cinq partis dénoncent l'usage de l'argent lors des élections professionnelles

Publié
Photo d'illustration. / DR
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Au lendemain des élections professionnelles qui ont permis au Rassemblement national des indépendants (RNI) de rafler plus de 600 sièges, cinq formations politiques ont dénoncé, cette semaine, l’usage de l’argent pour influencer des électeurs lors de ce scrutin. Dans un communiqué, le PJD, le PAM, l’Union constitutionnelle, le PPS et le Mouvement populaire ont salué «la bonne préparation effectuée par les autorités administratives chargées d'organiser les élections dans notre pays», en ont exprimé leur «fierté du processus électoral organisé par notre pays dans son ensemble», malgré les circonstances difficiles qu’il traverse.

Qualifiant leurs campagnes électorales de «responsables» et marquées par «un haut niveau de mobilisation collective et de communication avec les différentes composantes de l'électorat», les cinq formations politiques condamnent «la continuité de certaines pratiques contraires à la morale, aux règles et aux lois d'une concurrence honnête, libre et loyale». Elles dénoncent, à cet égard, «la poursuite de l'usage excessif de l'argent, l'exploitation manifeste de certaines projets et programmes ministériels et l'ingérence flagrante de la direction de certains secteurs ministériels partisans, pour faire pression et séduire illégalement les électeurs professionnels pendant la campagne électorale professionnelles».

«Les partis, tout en condamnant ces manifestations négatives qui perturbent le cours de notre choix démocratique, réaffirment leur pleine détermination à poursuivre leur mobilisation de leurs différents candidates et candidats pour s’inscrire dans le processus électoral avec une grande responsabilité, en visant le succès du processus démocratique du pays et l'approfondissement du choix démocratique, comme objectifs nobles pour notre participation à ces rendez-vous», ajoutent-ils.

A rappeler que le jour de ces élections, qui se sont déroulées le 6 août, le Parquet de Guelmim a ordonné la mise en garde à vue de trois personnes, dont deux candidats du RNI, impliqués dans l'affaire de la vidéo montrant l’un d’eux en train de distribuer de l'argent à un groupe de personnes. Si le concerné a été condamné, jeudi, à trois ans de prison ferme et une amende de 70 000 DH, les deux autres ont écopé d’un an de prison chacun.