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Le gouvernement espagnol parait décidé à adresser des messages d’apaisement en direction du Maroc. Ce jeudi, lors d’un point de presse animé avec le secrétaire à la Sécurité Nationale des Etats-Unis, Alejandro Mayorkas, le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska a ignoré la question sur la légitimité de la reconnaissance par l’administration Trump de la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
Cette position prudente de la part de Marlaska s’inscrit dans une nouvelle ligne politique. En effet, après l’échec de la réunion Sanchez-Biden, en marge du sommet de l’OTAN du 10 juin à Bruxelles, l’exécutif espagnol a initié une révision de ses espoirs en la révocation de la décision de Donald Trump par son successeur à la Maison blanche.
Le 15 juin, la ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez, a indiqué dans une interview accordée à la Radio Cadena Ser, que «c’est aux Etats-Unis de décider de leur position sur le Sahara. Ce que l'Espagne a toujours dit, c'est qu'il est important que nous donnions une impulsion aux négociations aux Nations unies».
