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Elalamy accuse l’Egypte d’entraver l’arrivée des exportations marocaines sur son sol

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Le ministre de l'Industrie, du commerce et de l'économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy. / DR
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Le ministre de l'Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique est vent debout contre l’Egypte. Lors de son passage devant la Commission des secteurs productifs à la Chambre des représentants, Moulay Hafid Elalamy a ainsi révélé avoir eu des entretiens avec la ministre égyptienne du Commerce, Nevine Gamea qui a exprimé son «mécontentement face aux restrictions imposées à l'arrivée des marchandises égyptiennes au Maroc», le tenant responsable de ce blocage.

«La ministre m'a demandé pourquoi et je lui ai répondu que l’Egypte fait pareil pour les produits du Maroc», a-t-il enchaîné, en expliquant avoir dit à la responsable que «si son pays entravent pendant trois mois l’entrée des produits marocains sur son sol, le Maroc fera de même». Moulay Hafid Elalamy a également demandé à Nevine Gamea la raison derrière le délai de 3 mois imposés aux produits marocains exportés vers son pays, «alors qu’elle veut que leurs exportations entrent au Maroc le même jour».

Moulay Hafid Elalamy a rappelé à ce égard que le Royaume exporte vers l’Egypte notamment des voitures, mais que le pays des Pharaons «n’accueille que celles fabriquées dans l’usine SOMACA et refuse celle montées dans l’usine Renault à Tanger». L’occasion pour lui de révéler que les autorités marocaines ont récemment contrôlés cinq conteneurs en provenance d’Egypte pour découvrir que trois d’entre eux proviennent en réalité de la Chine.

«La ministre m’a confié que les autorités de son pays comprennent maintenant le problème et a proposé que nous formons un comité conjoint pour le résoudre», a-t-il rassuré.

Mercredi, le journal égyptien Al Ahram a indiqué que la ministre égyptienne du Commerce et de l'Industrie a discuté avec son homologue marocain de l'avenir de la coopération économique conjointe et des moyens d'améliorer les relations commerciales et les investissements entre les deux pays. Le journal a ajouté que les deux parties ont convenu de former un groupe de travail pour identifier les obstacles et les défis auxquels sont confrontés les échanges commerciaux et la coopération en matière d'investissement, et d'y trouver des solutions dans les plus brefs délais.