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A la surprise générale, la session extraordinaire du conseil national du PJD, prévue dimanche 27 décembre, a été reportée à une date ultérieure. Une décision prise «suite à des demandes formulées en ce sens par certains membres du conseil national et après accord entre le bureau du conseil et le secrétariat général» du parti, annonce Driss Azami, le président du «parlement» de la Lampe dans un communiqué.
Ce report permet à El Othmani de gagner du temps et diluer la colère de ses «frères», hostiles à la reprise des relations entre le royaume et Israël.
Ce rebondissement serait la conséquence directe de la dernière intervention d’Abdelilah Benkirane en faveur d’El Othmani. L’ancien chef du gouvernement jouit d’une autorité, notamment parmi les opposants à la signature de Saad-Eddine El Othmani de la Déclaration conjointe avec Israël.
Sur un ton martial, il a ordonné jeudi aux PJDistes de resserrer les rangs derrière le roi Mohammed VI et soutenir toutes ses décisions. Des instructions qui ne sont pas sans rappeler ses instructions à ne pas à ne pas prendre part aux premières marches du 20 février 2011.
