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«Ceuta et Melilla sont espagnoles», affirme la vice-présidente du gouvernement Sanchez

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Les déclarations de Saad-Eddine El Othmani sur la marocanité de Ceuta et Melilla continuent d’alimenter la polémique en Espagne. Hier, les propos du chef de l’exécutif se sont invités à la traditionnelle conférence de presse, qui clos les travaux de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, de la ministre des Finances, porte-parole du gouvernement de coalition de gauche.

«Il n’y a pas de sujet. Ceuta et Melilla sont espagnoles. Le gouvernement marocain le sait parfaitement. Il n'y pas de sujet. Ceci, le gouvernement espagnol ne le discute pas et personne ne le discute dans ce pays», a affirmé brièvement Carmen Calvo, la première vice-présidence de l’exécutif Sanchez, présente au point de presse de sa collègue au PSOE, Maria Jesus Montero.

La position de Calvo ne déroge pas à la ligne politique prônée sur ce dossier depuis des décennies par l’Espagne. Madrid a toujours rejeté les propositions de dialogue sur l’avenir des deux villes, lancée d’abord par le roi Hassan II, puis en 2002 par Mohammed VI.

Lundi, le ministère des Affaires étrangère a convoqué l’ambassadrice du royaume, Karima Benyaich, pour lui signifier les protestations de Madrid suite aux déclarations d’El Othmani sur Ceuta et Melilla. Selon Arancha Gonzalez, la diplomate marocaine a précisé à Cristina Gallach, la n°2 de la diplomatie, que Rabat ne reconnait pas la souveraineté espagnole sur Ceuta et Melilla, affirmant que la position du royaume à cet égard n’a pas changé. Le Maroc considère toujours les deux villes comme étant «occupées».