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Apres la Grande Bretagne, les experts américains donnent le feu vert au vaccin Pfizer et BioNTech

Publié
Photo d'illustration. / Dado Ruvic - Reuters
Temps de lecture: 1'

Le vaccin Covid-19 de Pfizer a franchi une nouvelle étape, jeudi lorsqu'un groupe d'experts américain a formellement recommandé à la Food and Drug Administration (FDA) d'autoriser le vaccin.

«L'agence le fera probablement dans quelques jours, donnant la priorité aux travailleurs de la santé et aux résidents des maisons de retraite médicalisée pour commencer à recevoir les premiers vaccins au début de la semaine prochaine», annonce le New York Times.  

Le groupe consultatif sur les vaccins de la FDA, composé d’experts scientifiques indépendants, de médecins spécialistes des maladies infectieuses et de statisticiens, a voté par 17 voix en faveur de l’autorisation d’urgence pour les personnes de 16 ans, tandis  que 4 experts se sont opposés à l’autorisation et un membre s’est abstenu.

«À de rares exceptions près, la FDA suit les conseils de ses comités consultatifs», commente le journal.

Avec cette bénédiction formelle, les Etats-Unis pourront enfin commencer à ralentir la propagation de la Covid-19 alors que les infections et les décès augmentent, atteignant un record de plus de 3 000 décès quotidiens, mercredi.

«La FDA devrait accorder une autorisation d'utilisation d'urgence samedi», selon des sources familières avec la planification de l'agence, citées par le journal. Mais elles mettent toutefois en garde contre «des exigences juridiques ou bureaucratiques de dernière minute qui pourraient pousser l'annonce à dimanche ou plus tard».

Le New York Times ajoute que l'expédition initiale de 6,4 millions de doses quittera les entrepôts dans les 24 heures suivant son autorisation par la FDA, selon des responsables fédéraux.

La Grande Bretagne, a été le premier pays à autoriser le vaccin de Pfizer et BioNTech, après une décision de son Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA). Toutefois, les autorités sanitaires britanniques ont déconseillé, ce mercredi, d'inoculer le vaccin aux personnes ayant eu dans le passé d'«importantes réactions allergiques», après que deux personnes ont mal réagi aux premières injections.