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La composition de l’administration Joe Biden, commence à être dévoilée. Le président-élu a donné ce lundi 23 novembre certains noms qu’ils comptent proposer, après le 20 janvier 2021 à l’approbation du Sénat, pour intégrer son futur cabinet.
Pour prendre les commandes de la diplomatie des Etats-Unis, le choix de Biden s’est finalement porté sur Antony Blinken, son homme de confiance. Une proposition qui devrait plutôt rassurer au Maroc qui redoutaient la nomination de Susan Rice, ex-ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU et conseillère de Barack Obama à la sécurité nationale.
Mme Rice leur rappelle en effet de mauvais souvenirs. En avril 2013, elle avait défendu et porté le projet de résolution au Conseil de sécurité sollicitant l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara.
Pour ce qui concerne Blinken, ancien n°2 de la diplomatie américaine sous le second mandat d’Obama, il s’était rendu en juillet 2016 à Rabat. Une visite de deux jours, dans le cadre d’une tournée maghrébine, marquée par l’accueil froid que lui avaient réservé les officiels marocains à l'époque.
Dans la capitale, il a pu tout de même rencontrer le ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar. Ensuite, il a effectué un déplacement au siège du Tangier American Legation, l’ancien consulat des Etats-Unis reconverti en centre culturel. C’est dans la ville du Détroit que Blinken a, d’ailleurs, accordé une interview à la chaîne Medi1TV, marquée par ses propos favorables au retour du royaume au sein de l’Union africaine.
Deux mois avant l’arrivée de Blinken à Rabat, les relations entre le Maroc et les Etats-Unis s'étaient détériorées, avec la convocation de l’ambassadeur américain à Rabat par Nasser Bourita, alors ministre délégué aux Affaires étrangères, et le chef de la DGED Yassine Mansouri, suite à la publication par le Département d'Etat d'un rapport sur les droits de l’Homme au Maroc.
