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El Guerguerate : Mutisme de l’’Afrique du sud, principal allié du Polisario

Publié
Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud / DR
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L’opération menée, le 13 novembre, par les Force armées royales dans la zone tampon d’El Guerguerate n’a pas encore suscité de commentaire officiel de la part de l’Afrique du sud. Pretoria est pourtant un fidèle allié du Polisario.

Le discours du président Cyril Ramaphosa, ce mardi 17 novembre à l’occasion du 12e sommet des Etats du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), organisé par visioconférence à Saint-Pétersbourg en Russie, a fait l’impasse sur le traditionnel soutien apporté au mouvement séparatiste. Son allocution est restée centrée sur la pandémie du Covid-19. Pourtant, en septembre 2017, Jacob Zuma, alors président de l’Afrique du sud, avait réussi à inscrire le différend territorial sur la liste des préoccupations du conclave des BRICS qu’avait accueilli la Chine.  

La dernière sortie de Ramaphosa sur le dossier du Sahara remonte au 11 novembre. En sa qualité de président de l’Union africaine, il a invité le Maroc et le Front à «apaiser les tensions et à reprendre les négociations». Un appel immédiatement relayé par les médias du Polisario et de l’Algérie mais qui n’a eu aucun impact sur le terrain.

Même mutisme du côté du ministère sud-africain des Affaires étrangères. Le site officiel du département de Mme Naledi Pandor ne fait aucune mention de l’intervention des FAR. Même constat du côté de la représentation permanente de l’Afrique sud aux Nations unies. Sur son site, les services de l’ambassadeur Jerry Matjila ont ignoré cette question. Pour rappel, la mission diplomatique de Pretoria à New York a servi, depuis le 1er janvier 2019, de canal de transmission des lettres du secrétaire général du Polisario à la présidence tournante des Quinze.