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Visé par une enquête pour «blanchiment d’argent», Maati Monjib entame une grève de la faim

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L'historien et militant Maati Monjib. / DR
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L’historien et militant Maati Monjib a annoncé, dimanche, entamer une grève de la faim pour «protester contre le harcèlement policier et judiciaire» contre lui et sa famille.

«J’annonce que je suis obligé encore une fois d’entamer une grève de la faim pour protester contre le harcèlement policier et judiciaire contre ma famille et notamment ma jeune sœur qui subit depuis quelques jours des interrogatoires marathoniens», a-t-il indiqué sur sa page Facebook.

Dans son post, l’historien précise que «la voiture officielle de la police se gare ses heures durant devant chez elle dans un quartier populaire, ce qui provoque une pression aussi terrible que sournoise et les rumeurs les plus folles».

«Je déclare de nouveau ici que je suis totalement innocent des accusations financières mensongères et à but diffamatoire et que je n’ai jamais menacé la sécurité de l’Etat : choses qu’on me reproche sans la moindre preuve.»

Maati Monjib

«Mes revendications sont simples : l’arrêt du harcèlement policier et judiciaire contre ma sœur et l’arrêt de la campagne diffamatoire menée contre moi et ma sœur par les officines de la police politique», affirme-t-il, citant plusieurs médias. Et d’assurer que «si ces revendications, qui sont d’ordre purement humain, ne sont pas satisfaites», il serait «obligé d’entamer une grève de la faim illimitée car la vie, liberté et la dignité ont la même valeur pour [lui]».

Mercredi dernier, le procureur du roi près le tribunal de première instance de Rabat a annoncé que l'enquête préliminaire concernant Maati Monjib et des membres de sa famille a été ouverte suite à une saisine reçue par le parquet général de la part de l’Unité de traitement du renseignement financier (UTRF) qui comprend des données sur des faits susceptibles de constituer une infraction de blanchiment de capitaux.