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Le PJD passe des paroles aux actes. La formation islamiste a décidé de «prendre les mesures nécessaires pour appuyer et soutenir les frères présidents et l’ensemble des élus concernés par les poursuites judiciaires en cours», indique la commission centrale chargée du suivi des procès des élus de la Lampe dans un communiqué publié ce samedi 10 octobre
Début septembre, le secrétariat général a demandé que «cesse les restrictions de l’action de ses conseillers aux collectivités territoriales». L’instance avait d’ailleurs déploré «une campagne orchestrée» contre ses membres.
Ce pas franchi aujourd’hui était prévisible. Saâdeddine El Othmani n’avait pas hésité à manifester sa solidarité avec les conseillers communaux poursuivis par la justice. «Il y a des membres du parti qui sont poursuivis dans certains cas pour de maigres et injustes charges. De nombreux militants ont été d'ailleurs acquittés, dont des présidents de communes alors que d’autres ont été jugés sur la base d’accusations futiles», avait déclaré lors d’une conférence organisée, en mai dernier, par le secrétariat régional du PJD à Meknès-Boulemane.
En février dernier, la justice a démis de ses fonctions le président PJDiste de la commune d’Ait Melloul. Fin juillet, Habib Choubani, le président du conseil de la région Drâa-Tafilalet, a été entendu par la brigade régionale de la police judiciaire, suite à une plainte déposée par un des membres de la grande collectivité territoriale. A Marrakech, le maire et son adjoint, font l’objet d’une enquête par le juge d’instruction près du tribunal des crimes financiers pour «dilapidation des deniers publics».
A ces cas, il est lieu de citer les relations très tendues entre les représentants de l’Intérieur et certains élus du PJD. Par exemple à Rabat, Tétouan et à la région Drâa-Tafilalet. Selon certaines indiscrétions, des présidents de communes rurales de la région Souss-Massa, dirigées par des élus de la Lampe, devraient rejoindre ce groupe.
